Nelly, une jeune Française installée en famille à Perth depuis 7 ans, présente les différentes étapes de son pacours professionnel en OZ, depuis son arrivée en WHV jusqu’au job qui lui a permis de décrocher un visa de travail temporaire.
« A mon arrivée, j’ai envoyé des CV à presque toutes les institutions culturelles australiennes, espérant trouver un poste dans un domaine que je connaissais bien en France. En vain.
- Premièrement, le format « à la française » de mon CV était très différent du format australien.
- Deuxièmement, le domaine de la culture est très marginalisé en Australie. Il y a peu d’institutions et la plupart sont très fermées. Y trouver un poste est surtout une question de réseautage.
« Mon anglais n’était pas suffisant pour trouver un job administratif en Working Holiday »
J’ai donc changé d’approche et commencé à candidater à des postes de réceptionniste/secrétaire auprès d’agences de travail temporaire. J’ai tout de suite obtenu des contrats de quelques jours. Ces premières missions m’ont permis de me rendre compte que mon niveau d’anglais, s’il était suffisant à l’oral, n’était pas opérationnel dans le cadre d’un poste administratif. Je ne connaissais pas grand chose aux codes de la communication écrite et formelle.
Communiquer avait toujours été mon point fort en français. A mon arrivée en Australie, ce fut ma faiblesse, il m’a donc fallu ré-apprendre et me réinventer.
RH, comptabilité : missions temporaires dans le secteur de l’hôtellerie
Ceci étant dit, j’ai rapidement décroché un poste dans le département des ressources humaines d’un grand hôtel (NDLR : le tourisme et l’hôtellerie, deux secteurs offrant de nombreuses opportunités de jobs pour les WHV en Australie), pour un projet d’un mois, qui a été prolongé deux mois. L’hôtel m’a ensuite rappelée pour me confier une autre mission temporaire de trois mois dans leur département comptabilité.
Je n’avais aucune expérience dans ce domaine, mais ils m’ont fait confiance.
Arrivée a la fin de la limite des 6 mois de travail pour le même employeur sous un WHV, j’ai dû arrêter de travailler pour eux. Ils ont cherché les moyens de me sponsoriser pour un poste, en vain.
Vers le visa 457
Heureusement, une collègue de l’hôtel qui croyait en mes compétences et, surtout en ma motivation, m’a mis en contact avec une entreprise de comptabilité qu’elle connaissait et qui cherchait une administratrice capable de monter un projet au sein de celle-ci.
J’ai passé deux entretiens d’embauche. Dans le cadre du deuxième entretien, l’employeur a volontairement accéléré son débit de paroles et appuyé son accent australien afin d’évaluer ma capacité à le comprendre et donc a comprendre ses clients.
Mon WHV allait s’achever 6 semaines après cet entretien, j’ai donc tout de suite expliqué que s’il voulait m’engager, mon patron devrait me sponsoriser au moins de façon temporaire. Il a accepté, et nous avons donc attaqué les démarches de demande de visa 457. »
Trouver un job en Working Holiday en Australie : opportunités, salaires, conditions
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